Dans le cadre de la finalisation du pôle logistique qu’il a réalisé au sein d’AeroliansParis, le parc d’affaires de près de 200 hectares situé à Tremblay-en-France, près de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, le groupe immobilier BARJANE fait appel à l’artiste Romain Froquet pour réaliser une œuvre d’art monumentale de 1 290 m2 sur la façade de leur plateforme logistique.

Après consultation d’un jury constitué d’Aline Lunven (Grand Paris Aménagement), Romain Scoazec (Grand Paris Aménagement), Sébastien Bastaraud (Commune de Tremblay en France), Clément Leclerc (Agence Franc), Mathilde Bes de Berc (BARJANE), c’est l’artiste Romain Froquet qui a été sélectionné pour réaliser cette fresque. Manifesto a assuré la production exécutive de l’œuvre, des aspects juridiques à la coordination des études techniques et jusqu’à l’organisation et au suivi du chantier de l’œuvre (budget, calendrier, choix de prestataires, coordination de l’installation, suivi artistique...).

Observant le paysage urbain environnant, Romain Froquet, artiste autodidacte, utilise des photos satellites des environs du parc AeroliansParis pour en étudier les mouvements et connexions entre les habitants, travailleurs et personnes de passage et les différents lieux, afin que son œuvre prenne en compte l’identité du territoire dans lequel elle s’intègre. Il propose une œuvre graphique, percutante et chaleureuse où s’entrecroisent des lignes colorées qui matérialisent ces points de contact, révélant une partie de l’identité du territoire et renforçant le rapport entre le bâtiment de BARJANE et son environnement immédiat. L’œuvre, d’une surface de 1 290 m2, sera visible depuis la future ligne 17 du Grand Paris Express. Elle a le potentiel de devenir un marqueur territorial fort, un geste artistique significatif à l’échelle du Grand Paris.

À propos de Romain Froquet
Romain Froquet, artiste autodidacte, fait ses premiers pas dans le domaine de la création au début des années 2000. Il exprime son talent au travers d’un travail fondé sur la répétition de la ligne et finit par développer son propre langage pictural. Sa fascination pour la ligne courbée et son mouvement nous fait divaguer entre l’environnement urbain, la matière brute et les origines ethniques. Son art protéiforme lui ouvre la voie de toutes les expérimentations : il explore de nombreux supports, exécutant des dessins à l’encre de chine sur papier, travaillant la matière et la couleur sur toile en atelier, ou explorant l’ampleur du mouvement lors d’intervention in situ. Chargée d’une force symbolique, représentative ou spatiale, la ligne structure l’univers.