Sara Abdu - Festival Noor Riyad

Client Sara Abdu - Commission Royale de la ville de Riyadh - Havas Events
Lieu Riyadh, Arabie Saoudite
Date 2022

Pour sa deuxième édition en novembre 2022, Noor Riyadh, festival novateur de lumière et art contemporain, présente 190 œuvres monumentales signées par 130 artistes provenant de 40 pays et réparties dans 40 lieux emblématiques de la ville.

Sous le commissariat de Hervé Mikaeloff, Dorothy Di Stefano et Jumana Ghouth, avec Arnaud Morand en tant que conseiller, Noor Riyadh réunit des artistes saoudiens et internationaux tels que Sara Abdu, Ahaad Alamoudi, Grimanesa Amorós, Sarah Brahim, Gisela Colón, Douglas Gordon, lauréat du prix Turner, Alicja Kwade, Sabine Marcelis, Arne Quinze, Muhannad Shono, qui a représenté l'Arabie saoudite à la Biennale de Venise 2022, David Spriggs, et les artistes français Daniel Buren, Jean-Michel Othoniel et Bertrand Lavier.

Intitulée « We Dream of New Horizons » (Nous rêvons de nouveaux horizons), cette deuxième édition transforme la ville en une éblouissante galerie nocturne à ciel ouvert, accueillant plus de 2,5 millions de visiteurs du monde entier.

 

Manifesto réunit une équipe dédiée et gère la liaison avec les artistes, notamment pour Sara Abdu, mais également le suivi de la production et du montage des œuvres, les activités pendant le Festival et le démontage, ainsi que la recherche de fournisseurs pour 82 de ces œuvres monumentales situées dans l’espace public.

Manifesto a déjà collaboré avec Sara lors de la première édition de la résidence Intermix à Jax, avec la galerie Athr.

 

To See the Infinite within me, 2022

L'analyse de la pratique antérieure de Sara Abdu révèle un jeu entre la forme et la langue, entre nos mondes intérieur et extérieur, le conscient et l'inconscient, le matériel et l'immatériel. Le texte, ou la langue, s’y mariait à la forme dans une sorte de sémiose, tandis que la langue commençait à guider le processus de l'œuvre. Ceci était visible dans A Kingdom Where No One Dies (Un royaume où personne ne meurt), 2019, dans lequel Abdu non seulement déployait ses formes paysagères dans des modalités plus proches de la sculpture – en créant une relation plus phénoménologique avec le corps –, mais guidait la sculpture à travers la langue elle-même. Grâce à un processus de traduction, la langue – en vers poétiques – est d'abord dite, enregistrée, et ses formes sonores numériques sont ensuite coulées dans des sculptures de sable qui plongent et s'élèvent depuis le sol de l'espace. Cette interaction entre la forme et le la langue dans A Kingdom Where No One Dies réduit le langage parlé à la composante rationnelle et scientifique d'une onde sonore, en suggérant qu’il pourrait lui aussi avoir un effet transcendantal.

Dans To See the Infinite within me (Voir l’infini en moi), elle utilise la même méthode pour traduire la poésie en une structure solide, mais cette fois pour créer une pièce interactive méditative qui invite le spectateur à examiner certaines des façons dont nous explorons nos territoires intérieurs, notre réalité intérieure. L'œuvre s'inspire de la structure des labyrinthes, un outil ancien utilisé pour mener les personnes vers la méditation. L'œuvre dépend fortement de l’orientation de l’utilisateur : elle offre un espace pour contempler le passage du temps et en faire l’expérience.

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